Grosse journée aujourd’hui vu le profil et la distance. On décide de se lever tôt pour un départ à 7h00.
On commence une ascension qui va s’avérer très longue en temps malgré les 5 km à effectuer. Laurent a élaboré la rando sur carte et dénivelé mais le rendu sur le terrain va s’avérer d’une toute autre teneur… Alors c’est parti pour l’ascension du col de Ballenque en empruntant une variante du GR11-5. On part de 2000 mètres pour aller à 2800 mètres. Dès le départ il n’y a pas vraiment de chemin, juste des marques du GR de temps en temps. Bon, on se dit que c’est juste le début de la section, mais c’est finalement toute la journée qui va être comme ça. Ca débute avec une ascension pas trop violente mais principalement faite de blocs rocheux. Le soleil se lève doucement et nous allons rester à l’ombre une bonne partie de la matinée sous le massif de l’ Aneto. A mi-chemin on arrive sur un premier col qui va nous faire basculer dans une vallée glaciaire. Débute alors une longue ascension dans d’énormes blocs rocheux qu’il faut escalader. Le col se dessine tout en haut et il nous faudra 3 heures et demi pour venir à bout des 5 kilomètres. La fin devient assez impressionnante, raide et l’on doit grimper avec les mains pour se hisser jusqu’à ce col étroit.
On démarre ensuite la descente, qui s’avère être de la même trempe que la montée. Ça descend tout droit dans un goulet raide constitué de blocs rocheux instables et de poussière très glissante. C’est sport mais on finit pas descendre en n’allant pas plus vite du tout qu’à la montée. On progresse à 1,5 km/h et Clément a rendez-vous avec Inès vers 15h30 à la fin de cette étape pour repartir à Toulouse. On se sépare donc en 2 groupes vers 11h00: Clément et moi allons marcher plus rapidement pour ne pas être trop en retard au point de rencontre. Mais le terrain reste le même jusqu’à 2km de la fin. C’est lunaire, que des cailloux, avec de beaux lacs tout le long de la descente. Pas d’ombre cependant, et il fait bien chaud. On descend le plus vite qu’on peut mais c’est très accidenté et quasiment toujours tout droit dans la pente, pas de lacets… Et on a 1400 mètres de dénivelé négatif à faire sur cette pente raide sans véritable chemin.
Finalement on arrive à 16h00 sur la route pour rencontrer Inès. Je laisse Clément repartir et je termine les 3km qui restent sur un chemin enfin agréable en sous-bois et ombragé. Une bonne douche méritée et lavage du linge à la main. J’attends Marguerite, Rémy et Laurent au refuge de Conanges et on mange tous ensembles.














