Aujourd’hui une grosse journée m’attend. Je commence par finir les 7 km et demi qui me reste pour rejoindre Arles sur Tech. La descente est assez fastidieuse avec pas mal de rochers et de sable rendant la piste glissante. Je longe l’ancienne voie aérienne qui reliait le site de Batere à Arles sur Tech et où était acheminé le fer. Une mer de nuage s’étend dans toute la vallée du Tech et je vais y plonger rapidement.





Arrivé au village je me prends un bon café et 2 croissants avant d’entamer la prochaine montée qui s’avère bien pentue.

Je traverse le Tech et c’est parti pour la grande monté. Elle ne fait que 600 mètres de dénivelé sur 3 km mais elle est très raide et pleine de cailloux





J’arrive finalement au col de Paracoll avec une bonne suée… le chemin va ensuite serpenter dans la forêt pour redescendre dans un vallon que je traverse sur un pont en bois. Vient ensuite une petite portion de route le long des gorges puis à nouveau un chemin qui fait des montées et descentes pour finalement arriver à Montalba, début de la prochaine grosse ascension cette fois-ci il y aura 900 m à gravir sur 7 km je fais le plein d’eau à la petite source au départ de la montée et je fais mon repas une demi-heure plus tard
Ça monte encore une fois très raide avec beaucoup de marches et de cailloux rendant l’ascension pénible. J’accède au premier col de Cerda au bout de 500 mètres de montée.











Vient ensuite la dernière ascension qui se fait en partie dans la forêt où se trouve de très nombreuses feuilles mortes, ce qui rend le terrain très glissant et très piegeux puisqu’on ne voit plus le chemin ni ce qu’il y a sous les feuilles (des cailloux et des branches). J’arrive bien fatigué au sommet, le col de Sant Marti. Je chemine sur la crête, mon pied droit en Espagne et mon pied gauche en France.




La descente va s’avérer tout aussi fastidieuse que la montée, la pente est encore une fois très raide et le terrain extrêmement glissant avec de nombreux cailloux, des marchés et encore plein de feuilles morte, Je ne vais pas beaucoup plus vite qu’à la montée, en plus il y a de nombreuses remontées raides tout au long de la descente. Je ne trouve plus aucun cours d’eau ni aucune source active depuis la fin de matinée : tout est sec… La descente se termine heureusement par une piste ce qui est bien plus confortable pour descendre et je trouve en bas un captage où je peux enfin remplir ma gourde.

Je rejoins la route puis la longe pendant 3 km pour arriver au village de Las Illas où je comptais bivouaquer mais les randonneurs ne sont pas les bienvenus : de nombreux panneaux indiquant bivouac interdit, je poursuis donc ma route malgré l’heure tardive puis démarre une nouvelle ascension qui va m’amener sur une petite colline où je trouve une clairière pour planter ma tente. Au total j’aurai encore fait mes 38 km mais cette fois-ci en 12h vu le terrain difficile.